Projet ODISSEE : l'IA pour traiter les données du HL-LHC et de SKAO
Top départ pour ODISSEE. Ce projet financé par l'Union Européenne, rassemblant de nombreux acteurs majeurs de la recherche européenne dont le CNRS, vise à développer des technologies et des méthodologies innovantes pour traiter le volume sans précédent de données scientifiques produites par des infrastructures de recherche telles que l'observatoire SKAO ou encore le HL-LHC du CERN.
ODISSEE prévoit notamment d'utiliser l'intelligence artificielle pour traiter les données à la volée - un défi majeur dans la recherche en physique et notamment l'exploitation d'infrastructures générant une pléthore de données, telles que les accélérateurs de particules. Le projet s'appuiera sur l'écosystème existant de calcul de haute performance européen, et pourra également compter sur le soutien opérationnel de SLICES RI, une plateforme européenne de traitement de données pour la recherche coordonnée par l'INRIA et Sorbonne Université.
Ce projet intervient à point nommé alors que le LHC, grand collisionneur de hadrons mobilisant de nombreux laboratoires CNRS Nucléaire & Particules, verra sa luminosité nominale - soit la quantité de particules accélérées en son sein - multipliée d'un facteur de dix avant la fin de la décennie, générant une quantité de données d'une ampleur inégalée dans le domaine.
Le projet est coordonné par Damien Gratadour, chercheur au Laboratoire d’instrumentation et de recherche en astrophysique (CNRS/Observatoire de Paris-PSL/Sorbonne Université/Université Paris Cité). Il bénéficie de la contribution de plusieurs laboratoires CNRS Nucléaire & Particules, soit le CPPM / Aix-Marseille Université, d'IJCLab / Université Paris Saclay, du LAPP / Université Savoie Mont-Blanc et du LPNHE / Sorbonne Université.