EOSC-Pillar : combiner les expériences nationales pour construire un Cloud science ouverte européenne

L'EOSC vise à offrir à 1,7 million de chercheurs européens et à 70 millions de professionnels des sciences, de la technologie, des sciences humaines et sociales un espace virtuel européen de gestion des données de recherche. Il comportera des services ouverts et transparents pour le stockage, la gestion, l'analyse et la réutilisation de ces données, au-delà des frontières et des disciplines scientifiques, en fédérant les infrastructures et services existants.

"Les initiatives nationales de science ouverte, existantes ou en cours de développement, sont la clé pour impliquer les communautés d'utilisateurs et les infrastructures de recherche dans la création de l'EOSC ", a commenté Federico Ruggieri, coordinateur du projet EOSC-Pillar. "Un de nos objectifs est de nous assurer que leurs voix soient entendues, puis traduites en pratiques et services partagés pour le bénéfice des communautés scientifiques respectives".

En les fédérant par le biais de politiques communes, de services FAIR, de normes communes et de choix techniques, EOSC-Pillar sera un catalyseur pour les services scientifiques transnationaux ouverts. L'objectif est de démontrer que la mise en œuvre de l'EOSC sera efficace, évolutive et durable, et qu'elle peut être appliquée efficacement dans d'autres pays.

L’IN2P3 est fortement impliqué dans ce projet. A la fois comme coordinateur de la participation du CNRS, mais aussi en tant qu’acteur majeur du cloud science ouverte. " Notre expertise couvre un large éventail de domaines scientifiques qui mettent en œuvre des infrastructures variées, ainsi que des services informatiques et de traitement de données de toutes sortes." explique Volker Beckmann, coordinateur de la participation CNRS, "Sur la base de cette expertise nous allons donc avoir un véritable rôle de solutionneur de problèmes. » Forte de son expérience acquise dans le précédent projet EOSCpilot, l'IN2P3 s’implique aussi spécifiquement dans la définition d’un modèle durable pour l’EOSC.

Le projet est coordonné par le GARR, le réseau national italien de recherche et d'éducation (NREN) et implique les organisations suivantes : Université de Vienne (Autriche), Université de Gand (Belgique), CINES, CNRS, IFREMER, INRA, INRIA et INSERM (France), DKRZ, Fraunhofer, GFZ et KIT (Allemagne) et CINECA, CMCC, CNR, INFN et Trust IT (Italie).