La Belgique rejoint le consortium EGO-Virgo
La FWO et la FNRS, deux fondations belges de recherche scientifique représentant respectivement les Flandres et la fédération Wallonie-Bruxelles, ont rejoint le consortium EGO-Virgo en mars 2025. La Belgique devient ainsi le quatrième Etat membre de cette collaboration exploitant le grand détecteur d’ondes gravitationnelles Virgo après les Pays-Bas, qui l’avaient rejointe en 2022, et la France et l’Italie, membres fondateurs.
« Dix ans après la première détection d'ondes gravitationnelles, la communauté de recherche sur les ondes gravitationnelles s'est extraordinairement développée en Europe, a déclaré Massimo Carpinelli, directeur d'EGO, et les résultats scientifiques obtenus au cours de ces années confirment qu'il s'agit de l'un des domaines de recherche les plus prometteurs et les plus passionnants de la physique fondamentale actuelle. L'adhésion de deux grandes fondations de recherche belges à EGO montre qu’EGO-Virgo continue de jouer un rôle central pour l'avenir de ce domaine en Europe ».
L’intégration de la FWO et la FNRS dans le consortium EGO fait suite à l’entrée en tant qu’observateurs, en 2023, de plusieurs universités belges dans la collaboration*, aux côtés d’institutions espagnoles et polonaises.
Pour en savoir plus, consultez le communiqué du consortium EGO (en anglais).
*Université catholique de Louvain, Université de Liège, Université libre de Bruxelles, Katholieke Universiteit Leuven, Universiteit Antwerp, Universiteit Gent, Vrije Universiteit Brussel.
Le consortium EGO
Le European Gravitational Observatory, situé près de Pise a été créé le 11 décembre 2000 par le CNRS et l’INFN (Istituto nazionale di fisica nucleare). Le consortium EGO est le cœur institutionnel de l'interféromètre Virgo, l'un des trois plus grands et plus sensibles détecteurs d'ondes gravitationnelles au monde (avec les deux détecteurs américains LIGO).
EGO a pour principal objectif d'assurer le fonctionnement de Virgo, sa maintenance, son exploitation et les améliorations à y apporter. Il assure la maintenance des infrastructures connexes, y compris un centre informatique, et promeut une coopération ouverte en matière de R&D. Il encourage également la coopération européenne dans le domaine de la recherche expérimentale et théorique sur les ondes gravitationnelles en favorisant les contacts entre scientifiques et ingénieurs, une formation avancée aux jeunes chercheurs et des activités de diffusion et de vulgarisation auprès du grand public.
La collaboration Virgo est actuellement composée d'environ 900 membres dans 20 pays différents, principalement européens.